Renforcer le pouvoir d’achat c’est augmenter la qualité de vie. Notamment permettre d’investir dans des achats plus écologiques, plus responsables, mais souvent plus coûteux. L’inflation de la facture étatique doit être justifiée et cette justification n’est pertinente que lorsque l’Etat et son action sont bien délimités.
L’Etat de Vaud, depuis de nombreuses années, encaisse plus de recettes fiscales que ses besoins pour couvrir ses dépenses ordinaires. En 15 ans le budget de l’Etat de Vaud a augmenté de 60% et, ces dernières années, il a encaissé en moyenne un surplus de 600 millions annuels. Les rentrées fiscales doivent lui permettre de remplir ses missions, mais pas lui conférer plus de ressources que nécessaire, auquel cas l’impôt peut être considéré comme confiscatoire. Ceci au détriment du contribuable vaudois qui est parmi les plus lourdement taxés de Suisse. Cette pression fiscale doit être adaptée en faveur des personnes physiques et des communes. Un allégement qui doit s’assimiler à une bouffée d’oxygène et des perspectives financières plus lisibles.
Le PLR, lors de cette législature, a déposé des textes parlementaires visant à baisser cette pression fiscale sur les citoyennes et les citoyens vaudois. Demandant une baisse de 5 points de l’impôt cantonal, une baisse de l’impôt sur l’outil de travail des entrepreneurs, sur les successions, ainsi qu’une initiative demandant d’augmenter les déductions des frais d’assurance maladie sur la déclaration d’impôt. A cela s’ajoute une motion pour une baisse de l’imposition sur le retrait en capital retraite, qui a été acceptée par le Grand Conseil lors des débats de décembre 2021. Toutes ces actions ont un but commun : augmenter le pouvoir d’achat des Vaudoises et des Vaudois et avoir une fiscalité concurrentielle. Il n’a d’ailleurs jamais été démontré que ces baisses fiscales pourraient compromettre, de quelque manière que ce soit, les prestations de l’Etat.
Outre l’allégement de la charge fiscale sur les contribuables privés, les mesures et les accords qui tendront à trouver une solution pérenne aux relations financières canton/communes doivent être soutenus. Le PLR s’est battu contre un taux communal unique qui aurait signifié une perte d’autonomie communale et du pouvoir décisionnel des élus locaux. Il faut au contraire conserver la capacité décisionnelle de ce premier cercle électoral et sa latitude à assumer le ménage communal, les infrastructures et les projets de proximité.
Pour terminer, j’ajouterai qu’il est indispensable de trouver un mécanisme de compensation de toute taxe supplémentaire par une baisse de la fiscalité équivalente, quel que soit l’objectif louable du prélèvement de la taxe. Toutes ces mesures offriront une qualité de vie dans notre canton qui incitera à s’y établir et s’y épanouir.
Chères électrices et chers électeurs, je vous remercie d’avoir pris le temps de me lire et vous encourage, le
20 mars, à voter et faire voter les listes N° 5, PLR et alliance, pour le Conseil d’Etat et le Grand Conseil.
Carole Dubois